Prix de peinture
du 20e salon des artistes peintres et sculpteurs du 15ème arrondissement de Paris.

 La peinture, dans mon travail plastique est questionnée comme technique, la technique de la fresque et la technique de la peinture à l’huile. Sous la forme de dessin d’interprétation ou de dessin d’expression, mes esquisses, croquis, et dessin au médium ou à l’aide de tout autre outil scripteur permet d’inscrire la forme en tant que contour ou volume au cœur de ma problématique picturale. Dessiner la peinture ou peindre le dessin, voilà aussi la piste de recherche qui permet d’explorer et approfondir également la réflexion sur le volume et la couleur. Aborder la couleur comme lumière mais aussi comme matière, ces deux approches chromatiques permettent de travailler cette notion en tant que pigment, naturel mais aussi en tant que matériaux chimique. Cela permet aussi de poser le problème de la couleur lumière et donc de réfléchir sur son importance  dans les technologies contemporaines aujourd’hui.  


Expositions peintures

Paris 7ème, Unesco, L'art pour la paix, du 3 au 7 février 2014, UNESCO, 7 Place de Fontenoy 75007 Paris. Exposition collective internationale.         

Lille, Toucouleur, Peinture au lieu de restauration, du 11 avril au 11 juin 2013, 146, rue du Molinel, 59000 Lille. Exposition individuelle.

Fort de France, Musée d'art contemporain, Atrium, Résilience, du 21 au 30 avril 2011, Martinique. Exposition individuelle.

Séoul (Corée) , Exposition Numérique, internationale présentée en en avril 2007. Exposition collective internationale.

Roissy-en-Brie Mozaïque, 2ème Salon d’art  contemporain international, février 2007. Exposition collective.

Arras, Galerie de l’Université d’Artois, Roll’In, du 31 janvier au 24 février 2006, Le Dôme Bâtiment des Arts, route de Cambrai, Arras. Exposition individuelle.

Cité des Arts, Paris, Out of Africa, Installation,  décembre 2006. Exposition collective.         

Corée, Galerie de l’Université de Daegu, Exposition Numérique, internationale présentée en février-mars 2006. Exposition collective.  

Roissy-En-Brie 1er Salon d’art contemporain international, du 25 février au 3 mars 2006, Grande Halle de la Ferme d’Ayau, Roissy-En-Brie. Exposition collective.                                                              

Djerba, Paysages croisés, du 20 au 25 mars, 2004, Hôtel Hazdroubal, Djerba, Tunisie. Exposition collective.         

Paris 15ème 20ème Salon des artistes peintres et sculpteurs  du 15ème, du 05 au 16 novembre 2003, Mairie du 15ème , 31 rue Péclet, 75015 Paris. Exposition collective.                                                                          

Château de Villier, Draveil, Création africaine, du 16 au 26 janvier 2003, Château de Villiers, 91210 Draveil. Exposition collective.                                                                                                                 

Nanterre, Rétrospective, du 18 au 24 février 2003, Espace Reverdy Université Paris X- Nanterre, 200 Avenue de la République 92001 Nanterre. Exposition individuelle.                                                                

Bruxelles, Musée d’Art contemporain de l’ULB (Université libre de Bruxelles), du 28 mai au 15 juin 2002, avenue P. Héger 22- 24-CP. 166 B-1000 Bruxelles. Exposition collective internationale.                          

Vincennes, Espace Daniel Sorano, Chemin faisant, du 27 février au 18 mars 2003, 16 R. Ch. Pathé 94300. Exposition individuelle.                                                                                                              

Vincennes, Espace Daniel Sorano, Œuvres récentes, du 3 au 23mars 2003, 16, rue Charles Pathé 94300. Exposition individuelle.

Paris 6ème Galerie Crous- Beaux-Arts, Passage, du 1 au 17 mars 2001, 11, rue des Beaux-Arts, 75006 Paris. Exposition individuelle.

Paris 7ème, Pentemont, Marché de rêve, peinture, du 20 février au 1mars 1997, 106, rue de Grenelle, 75007 Paris. Exposition individuelle.

Vanves, Galerie du Théâtre, Mestissages, peinture, du 07au 19 janvier 1997, 12, rue Sadi Carnot 92170 Vanves. Exposition individuelle.

Paris 16ème, Ambassade de Côte d’Ivoire, Salon Culturel Ivoirien, du 11 au 12 juillet, 103 avenue Raymond Poincaré 75016 Paris.

Paris 15ème, Espace Journiac (Sorbonne), Impression d’Afrique du 10 au 22 janvier 1997, 162 rue Saint- Charles 75015 Paris.

Bordeaux, Galerie de la maison des Arts, du17 au 21 mars 1997, Domaine universitaire, BX III Talens.

Tours, F.L.E.R.C, Une raison de croire encore à demain, du 05 au 15 mars 1996 , Foyer du Cher, Tours.

Fresques

Côté soleil réalisée en 1996 conservée aux Beaux-Arts de Paris / Atelier de fresque,  14 rue Bonaparte 75006 Paris
Reconstitution (technique) de Fresques gallo-romaines en Juillet 2005 pour le Parc Archéologique Européen Bliesbruck- Reinheim, 1 rue Robert Schuman 57200 Bliesbruck
Travail en équipe avec des archéologues, historiens et chercheurs sur le site.

Vidéos

Black hilare, présenté au Festival Art Vidéo à Chartres, 8-14 mars 1999
Dans ce film, on voit un Noir apparaître. Il sourit au début puis se met à rire. Son rire, au départ, fait rire mais au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, il devient plutôt agaçant, gênant, laid, indisposant. C'est comme si le personnage poussait plutôt des cris de douleur, cris de souffrance et de peine, par lesquels l'image devient stupide et agressive, violente, insoutenable. Le film saisit le thème du rire, au sens Bergsonien comme quelque chose de vivant, qui peut nous renseigner sur l'imagination sociale, collective, populaire. Car, le rire a effectivement une identité sociale et aussi une figure humaine.

Calendrier rituel, présenté au Festival Art Vidéo à Chartres, 8-14 mars 1999
Dans ce film, il y a croisement de forces mettant aux prises l’artiste, l’humain, son matériel (la truelle), le matériau (mortier ou enduit). Il y a rencontre, combat. Au pied du mur, le corps gesticule, il danse, ne s’appartient plus, il est transfiguré. Il est pris dans un nuage de poussière de chaux qui le blanchit. Dans ce blanchissement, il y a l’idée du devenir autre.

Le cercle de kaolin, présenté au colloque ‘Les rites et les arts’ au Musée des Beaux-arts de Valenciennes, le 12 décembre 2001
Dans ce film, nous avons découvert une autre dimension de la monumentalité, celle qui s’articule comme approfondissement. Cette dimension est d’autant plus enrichissante que, contrairement à la réalité picturale où la monumentalité se trouve dans l’étalement de la grandeur, dans le numérique, cette monumentalité se trouve paradoxalement dans la petitesse, l’infiniment petit comme sens de la monumentalité.

Au fil de l’eau,  présenté au colloque ‘Voyage au noir’ à Fond-Saint-Jacques, Martinique, le 12 janvier 2005. Dans ce film, on a une image fixe qui donne à voir un cadre en bois dans lequel est présenté un dessin au trait. Cette image, qui semble simplement évoquer un horizon,  pose en réalité des questionnements plastiques de la nature de l’image dans le dessin. L’eau participe au dessin et sert de ligne graphique. L’objet matériau eau comme graphisme ou image plastique renvoie à la question de l’eau qui crée et introduit la notion du frais dans l’art.

Oniriko, présenté à l’amphithéâtre Bachelard à la Sorbonne, le jour de notre soutenance le 16 octobre 2004 . Dans ce film, l’œuvre est proposée, non plus dans son lieu originel, mais plutôt dans un nouvel espace. Il y a transfert, passage d’un lieu à un autre. Dans ce passage, l’œuvre devenue installation n’est plus ce qui demeure. Elle est ce qui passe à travers et dans le film vidéo réalisé à partir de la photographie en diapositive. L’œuvre devient à la fois passagère et vivante. Elle acquiert une temporalité qui désormais, diffère du caractère mobile et destructible de la fresque. Elle véhicule désormais le souvenir de l’ancienne muralité détruite, comme la mémoire d’un temps et d’un lieu révolus. La mort contenue dans la disparition de l’original s’incarne dans l’idée de fantôme, comme ce qui revient autrement.

Toucher pour voir, présenté à l’amphithéâtre Bachelard à la Sorbonne, lors de la soutenance le 16 octobre 2004 Ce film est consacré au toucher pour voir. Ici, notre réflexion a porté sur la vision tactile, la muraille de peinture et les lieux où on ne voit pas. Dans le film, le Jardin d’hiver de Dubuffet, est appréhendé par une personne déficiente visuelle comme une grotte, un mur originel, un lieu de mémoire.
Sans date ni lieu, Recherches HDR juillet 2006- novembre 2007
Dans ce film, on voit des oiseaux apparaître. Ils volent au-dessus d’un lieu non défini. Leurs cris, le temps maussade et morose qu’on observe dans le film permettent de se questionner sur les lieux et la date de l’événement. Il y a une sorte de figuration plastique qui s’arrache au visuel et implique le sonore tout en  mobilisant nos connaissances et cultures des lieux.